Afin de pallier les délais pour obtenir une consultation chez un ophtalmologiste, des aménagements réglementaires ont été mis en place pour permettre le renouvellement des lunettes.
Si une prescription médicale est en cours de validité et sauf opposition mentionnée par le prescripteur, l’opticien peut renouveler les verres ou lentilles de contact dans des délais différenciés par l’âge du patient :
1 an pour les moins de 16 ans, puis 5 ans jusqu’à 42 ans et 3 ans au-delà.
L’opticien peut en informant le médecin prescripteur procéder à une adaptation de la correction dans la première année de la prescription.
En cas d’absence de prescription initiale ou de prescription en cours de validité émise par un médecin ophtalmologiste, l’opticien ne pourra procéder ni au contrôle ni à la délivrance d’éléments de correction.
Par ailleurs en aucun cas le médecin traitant ne peut et ne doit valider les préconisations de l’opticien car il ne dispose pas des outils techniques pour vérifier les mesures effectuées. Son rôle, le cas échéant, est de contacter son correspondant ophtalmologiste s’il juge que la prise en charge a un caractère d’urgence. Une évolution de l’acuité visuelle pourrait masquer une pathologie sous-jacente et plus ou moins silencieuse : glaucome, pathologies rétiniennes.
